Réservez votre logement: un hôtel, un appartement, une chambre d’hôtes, une maison d’hôtes et bien plus dans le 2ème arrondissement proche du Quartier de Montorgueil / Les Halles; en vous promenant vous vous arpenterez la rue Réaumur (2e et 3e arrondissements) qui est un fabuleux témoin de l’architecture du début du 20e siècle, symbole d’un urbanisme nouveau imaginé par les architectes de l’époque ….
Si vous êtes de passage en amoureux à Paris et que vous vous promenez à Montmartre, n’oubliez pas de faire un crochet vers le « mur des je t’aime » pour déclarer de manière insolite votre flamme à l’élu(e) de votre cœur !
Au cœur de la Ville
L’ile de la Cité est le berceau historique de Paris : c’est le siège des Gaulois, des Romains et des Francs. Avec l’Hôtel de Ville et les halles voisines, elle est le noyau de la capitale française.
Tout commença avec une petite île sur la Seine. En 200 av. J.-C., la tribu celte des Parisii fonda dans les méandres du fleuve un petit hameau de pécheurs. IIS le nommèrent Lutèce, ce qui dans leur langue signifiait « habitation au milieu des eaux En 52 av. J.-C., Jules César conquit cette île, stratégiquement située sur les axes des routes reliant le nord et le sud de la Gaule. Les Romains, qui s’y installèrent pendant près de 400 ans, procédèrent à l’expansion et à la fortification du village.
Avec le temps, à l’emplacement du temple romain dédié à Jupiter, on érigea la basilique Saint-Étienne, remplacée plus de 800 ans plus tard par la cathédrale Notre-Dame.
Dès le Ve s., l’île est appelée la Cité. C’est alors que Clovis, premier roi des Francs, établit son siège dans une ancienne forteresse romaine (voir : Le Palais de justice depuis laquelle de nombreuses invasions de barbares normands furent repoussées.
Plus tard, les rois de la dynastie carolingienne délaissèrent l’île pour implanter leur siège à Aix- la-Chapelle. La renaissance de la Cité en tant que centre de pouvoir dut attendre le règne des Capétiens, qui y firent construire la Sainte-Chapelle et la Conciergerie Au X1V es., lorsque Charles V transféra finalement le siège royal sur le continent, son palais fut entouré de pas moins de 22 clochers d’églises, de chapelles et de couvents.
Un développement urbain aussi intense ne fut possible que grâce à l’élargissement progressif de l’île. Au cours des siècles, on arracha au fleuve jusqu’à 18 ha.
L’île ne perdit son caractère médiéval qu’au X1Xe s., après sa grande reconstruction par le baron Georges Haussmann. On démolit les vieilles maisons disposées en rangs serrés, tout en remplaçant les rues étroites par de larges artères spacieuses. Les chiffres sont frappants : autrefois, l’île était traversée par 46 rues, on n’en dénombre aujourd’hui que 13 (plus un boulevard) ; des nombreux édifices sacrés qui existaient, seuls deux nous sont parvenus. La cour en face de la cathédrale fut élargie six fois et le cube de granit contourne le plan de l’ancien édifice médiéval. Cette zone était destinée à devenir le centre administratif officiel de l’ile, avec un tribunal, une préfecture de police et un hôpital.
Malgré les foules de touristes qui visitent l’île, il y a toujours des coins tranquilles et infréquentés. Dans les rues menant au quai, on peut encore sentir l’ambiance du passé. La place Dauphine, de forme triangulaire, bordée de maisons de l’époque d’Henri IV (W 1589-1610), mérite le détour. C’est l’un des rares endroits de Paris qui n’a connu aucune intervention d’Haussmann. Yves Montand vécut ici avec sa femme, Simone Signoret.
La place Louis Lépine accueille quant à elle des marchés aux fleurs et aux oiseaux (ce dernier est ouvert le dimanche) depuis le XlXe s. Une promenade à travers l’enchevêtrement de camélias, d’orchidées, de jasmins et de bambous y est particulièrement agréable.
Pour éviter le brouhaha, on peut s’abriter sur la proche île Saint-Louis, qui captive par l’élégance majestueuse de ses résidences. Bien que ce soit l’adresse la plus prisée de Paris depuis le XV11e s., l’ambiance locale évoque plus un village qu’une métropole millionnaire.
La rive droite de la Seine, dont les marais furent asséchés au X11e s., connut une croissance de plus en plus rapide.
Le marché municipal fut créé ; il nourrissait le nombre toujours croissant de Parisiens qui affluèrent jusque dans les années 1960. Mais c’est cette dynamique de la « moitié nord » de la Ville qui en fit le véritable cœur de Paris. Le quartier prit de l’importance lorsque l’ancienne forteresse romaine du Châtelet (voir : La place du Châtelet accueillit l’administration de la Ville, qui emménagea par la suite dans l’Hôtel de Ville.
Peu de choses ont changé depuis : seules les halles du marché furent remplacées dans les années 1970 par un centre commercial moderne : le Forum des Halles de Paris.
Après la création, à la même époque, du Centre Pompidou avant-gardiste avec son musée d’Art contemporain, le quartier devint un pivot culturel et dynamique de la Ville. Ce n’est donc pas seulement le centre géographique de Paris, mais aussi sa tête, son cœur et son essence, comme l’écrivit Victor Hugo.
Tous les chemins mènent au centre :
La plus grande gare de Paris, Châtelet- Les Halles, offre une correspondance avec plusieurs lignes de métro, elle est donc facilement accessible depuis tous les quartiers de Paris. Les sites sont Peu distants, ce qui favorise le déplacement à pied.
Ne soyons pas découragés par les files d’attente devant la cathédrale Notre-Dame, tout se passe très vite. Par contre, si l’on veut monter dans les tours, il faut penser les visiter tôt le matin, quand il y a relativement Peu de touristes. On n’évitera pas non plus les files d’attente la Sainte-Chapelle, en raison du contrôle des bagages.
Il est bien d’apporter des jumelles pour mieux voir les vitraux.
Pour visiter Notre-Dame, la
Sainte-Chapelle et la Conciergerie
prévoyons au moins une demi-heure
par site. Pour le Centre Pompidou il
faut compter 2 h supplémentaires, mais on peut
aussi bien y passer toute la journée. Une promenade tranquille sur file Saint-Louis
nous prendra environ trois quarts d’heure.