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La tour fut construite pour le centenaire de la Révolution française, comme emblème de l’Exposition universelle. Cet édifice en dentelle métallique est haute de 300 m. Elle eut dès le début des détracteurs virulents, et fut destinée à être démolie 20 ans plus tard. Et ce n’est pas Gustave Eiffel qui la créa.
Construite en 1889, la tour Eiffel ne suscita pas l’enthousiasme des Parisiens.
«Un suppositoire vulgaire « la honte de Paris « un exemple de laideur extrême» — le projet de la tour suscita une vague d’indignation dans les milieux créatifs. Les artistes et écrivains tels qu’Alexandre Dumas fils, Paul Verlaine et Guy de Maupassant signèrent la fameuse « Protestation des 300 ». Ils revendiquèrent l’interdiction de construction de la tour, et une fois qu’elle fut achevée, ils faisaient un dé- tour pour ne pas la voir. Ils s’attendaient à ce que cette « colonne de vis et de tôle » soit démolie et tombe dans l’oubli. Cependant, l’invention de la radiotélégraphie déjoua les projets de démolition. Sur la tour, qui fut le plus haut édifice au monde jusqu’en 1931, des antennes de transmission sans fil furent installées. Aujourd’hui, malgré ses quelque 7 millions de visiteurs annuels, elle est bien plus qu’un simple objet d’intérêt touristique. 6 stations de télé et 30 radios émettent leurs programmes depuis ses 110 antennes, lesquelles augmentèrent sa hauteur de 24 m.
Peu nombreux sont ceux qui savent que la tour n’est pas l’œuvre de celui dont elle porte le nom. Elle fut dessinée par deux ingénieurs de la maison Eiffel, Émile Nouguier et Maurice Koechlin.
De plus, la vision d’un pylône haut de 300 m, constitué de 4 piliers convergeant en son sommet, ne convainquit pas leur employeur. Ce ne fut qu’après la proposition de l’architecte Stephen Sauvestre d’« habiller» la tour d’arcs décoratifs qui relieraient les 4 piliers sous le premier étage, qu’Eiffel donna son accord.
Il breveta la construction révolutionnaire avec ses collaborateurs puis, sous l’influence d’une intuition visionnaire, il racheta leurs parts. Il finança d’ailleurs la construction avec ses propres fonds (il ne reçut de l’État qu’une subvention insignifiante), ce qui lui conféra un droit d’exploitation exclusif pendant une vingtaine d’années. L’investissement devint rentable extrêmement vite. Pendant les six mois qui suivirent son inauguration le 31 mars 1889, la tour accueillit 12 000 visiteurs quotidiens ! La statue en cire d’Eiffel trône aujourd’hui dans son bureau méticuleusement reconstruit.
Dans les années 1980, la tour fut modernisée. L’escalier hélicoïdal qui menait vers le sommet fut vendu aux enchères par fragments, les ascenseurs furent rénovés. On ouvrit des restaurants et on commença à organiser des expositions. 352 lampes jaune-orange furent installées pour éclairer la tour, et en 1997, son pic fut équipé d’un phare bleu qui balaie le ciel de Paris après la tombée du crépuscule.
Pour les festivités de l’an 2000, l’éclairage fut amplifié par 20 000 ampoules-flashes. Depuis lors, la tour scintille pendant 10 minutes toutes les heures. Suite aux travaux de modernisation, le premier étage s’est doté d’un plancher en verre et d’éléments de construction transparents, pour procurer aux visiteurs le sentiment d’être suspendus à 5 m au-dessus du sol.
Quelques pas séparent le Café du Trocadéro de la terrasse qui offre une vue splendide sur la tour Eiffel.
En lançant le concours de création du symbole de l’Exposition de 1889, les autorités voulaient un monument qui « saisirait l’imagination ». Pourquoi, des 107 projets, la tour fut-elle retenue ? La réponse se cache dans les nombres.
7300t de fer, 2,5 millions de rivets, 18000 éléments en métal : 300 ouvriers travaillèrent 7 jours par semaine pendant 26 mois (aucun accident mortel n’eut lieu !) pour finir les travaux 7 jours avant l’ouverture de l’Exposition. Les éléments de construction furent préfabriqués (c’était rare à l’époque), ce qui accéléra considérablement les travaux.
Sous l’influence du froid, la tour se rétracte et diminue de 18 cm, et sous celle du vent elle penche légèrement (6 cm). 1665 marches mènent au sommet. Elle est dotée de 3 plateformes situées respectivement 57m, 115m et 276m. La plus haute peut accueillir 800 personnes et par beau temps, la vue s’étend sur 70 km. Tous les 7 ans, on utilise 60 t de peinture pour repeindre les 200000 m2 de poutres.
Infos utiles :
5′ av. Anatole France
@ WWW.tour-eiffel.fr
Visite : mi-juin -début sept. : t.l.j. 9h-24h,
ascenseur 9h-0h45 (derniére montée
minuit, pour le sommet 23h),
escalier 9h-0h45 (dernier acces minuit) ;
sept.-mi- juin : t.l.j. 9h30-23h, ascenseur 9h30-23h45
(dernière montée pour le sommet 23h),
escalier 9h30-18h30 (dernier accès 18h)
ascenseur pour le sommet : 15,50€
(13,50€ pour les 12-24 ans, Il € les
4-11 ans) ; ascenseur au 2e étage 9 €
(7 € les 12-24 ans, 4,50€ les 4-1 1 ans) ,
escalier au 2e étage 5€ (4 € les 12-24
ans, 3,50€ les 4-1 1 ans)
Métro : 6 (Bir-Hakeim) ; 6, 9 (Trocadéro)
RER : C (Champ de Mars — Tour Eiffel)
Bus : 42, 82 (Tour Eiffel); 69 (Champ de
Mars) ; 72, 82 (Pont d’léna) ; 42, 69, 87
(Rapp—La Bourdonnais)
parking Pullman Tour Eiffel, de Suffren ;
parking Gouraud, pl. du Général Gouraud ;
Joffre — École Militaire, pl. Joffre
restaurant dans la tour : Jules Verne au
2e étage; restaurant au dernier étage
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