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Boutiques, bars, discothèques, concessionnaires automobiles : I’ une des avenues commerçantes les plus chères du monde accueille toutes sortes d’établissements. L’ambiance d’antan subsiste dans les parcs du x1xè s, où l’on peut échapper à I’ agitation de la Ville.
Cette avenue longue de 2km est divisée en deux parties aux caractères tout à fait différents. Celle qui mesure 700 m commence à la place de la Concorde L’autre s’étend depuis le rond-point des Champs-Élysées jusqu’à l’Arc de Triomphe.
À l’entrée des Champs-Élysées se trouvent Les Chevaux de Marly, une sculpture réalisée par Guillaume Coustou (l’original est abrité par le musée du Louvre), installée en 1795.
Les parcs le long de I ‘avenue ont peu changé depuis leur création dans les années 1930 par Jacques Hittorff. Une rangée de châtaigniers sépare les promeneurs de la rue. Parmi les pelouses ajustées et les parterres colorés ruisselle l’eau des fontaines du X1Xe s., tandis que les bancs invitent à une douce oisiveté.
Les allées mènent aux pavillons cachés dans la verdure. Cons-us dans des styles variés, tous rappellent Marcel Proust et son œuvre la recherche du temps perdu, qui décrit l’ambiance particulière qui y règne. Aujourd’hui, les pavillons accueillent des restaurants de luxe et des salles louées pour des fêtes somptueuses (Laurent, Gabriel, Élysée-Lenôtre, Ledoyen). Il est difficile de croire qu’en 1848 le pavillon Ledoyen n’était qu’une modeste auberge rurale, où l’on pouvait boire du lait produit directement par les vaches qui paissaient à proximité. Parmi les habitués, on comptait Gustave Flaubert, Émile Zola et André Gide, et des peintres qui exposaient leurs travaux au Grand Palais.
Sous le Second Empire, la mode des panoramas dans les parcs vit le jour : il s’agissait de rotondes à l’intérieur desquelles on présentait de grandes peintures. Le visiteur, entouré de tous côtés d’un paysage ou d’une scène de bataille, avait l’impression de se trouver au cœur de l’action. Seules deux rotondes subsistèrent, transformées au fil du temps en théâtres. Le bâtiment Marigny, l’œuvre de Charles Garnier, date de 1883. En revanche, le panorama de Gabriel Davioud de 1860, avant de devenir le dynamique théâtre du Rond-Point, abrita une patinoire jusqu’en 1981.
À partir du rond-point, I’ atmosphère des Champs-Élysées change : on entre dans sa partie commerciale, dont le côté ensoleillé aux numéros pairs est considéré comme le meilleur. Après la Première Guerre mondiale, les palais du Second Empire disparurent. On construisit des maisons, occupées par la suite par des locaux commerciaux dont les enseignes et néons criards obstruaient les façades. En 1994, la mairie décida de restituer à l’avenue sa gloire passée et de créer un espace convivial pour les passants. On élargit les trottoirs et on les couvrit de granit gris, on planta deux rangées d’arbres et on interdit le stationnement. On réglementa également le fonctionnement des terrasses de cafés et l’affichage publicitaire.
Si l’on veut s’imaginer la splendeur des résidences autrefois situées sur cette partie des Champs-Élysées, attardons-nous sur le n° 25. L’hôtel de la Paiva, à l’escalier d’onyx jaune unique, appartenait à Thérèse Lachman, qui fut une provocatrice russe, une marquise portugaise, puis une princesse de Prusse.
Cette demeure, autrefois la plus magnifique de Paris, accueille aujourd’hui le Travellers Club. Au n° 68, Guerlain fit construire en 1913 une maison de style Art nouveau dotée d’un oriel. Un peu plus loin, au n° 78, se trouvent les Arcades des Champs-Élysées de 1925, le magnifique passage couvert avec des colonnes de marbre rose et des lampes signées par
René Lalique. Ce fut le siège du célèbre cabaret parisien du Lido aujourd’hui au n° 116 bis). Le Fouquet’s, au n° 99, est le célèbre restaurant de la fin du X1Xe s. qui accueille chaque année la cérémonie des Césars. À proximité (n° 103- 109) se situe le bâtiment de la banque HSBC, qui peut se vanter de la façade la plus décorée des Champs-Élysées. L’édifice accueillait autrefois un hôtel pour les voyageurs, qui aurait hébergé Mata Hari.