Réservez votre logement – MUSEE DU LOUVRE: un hôtel, un appartement, une chambre d’hôtes, une maison d’hôtes et bien plus dans le 1er arrondissement de Paris proche du Musée du Louvre.
L’histoire de ce palais, vieux de presque 800 ans, est inextricablement liée à l’histoire de France. Près de 20 rois l’habitèrent et il fut remanié autant de fois. Aujourd’hui, le MUSEE DU LOUVRE est le plus visité au monde.
La forteresse à dix tours fut construite pour défendre Paris des attaques des Normands. Elle fut bâtie en 1190, sur la rive droite de la Seine, à l’emplacement d’un lieu-dit appelé Lupara. A peine 200 ans plus tard, Charles V ( 1364- 1380) en fit une résidence royale, mais il fallut attendre François 1er ( 1515- 1547) pour qu’elle devienne la demeure permanente des monarques de France.
Ce dernier fit démolir le donjon du X11e s. (dont les fondements furent préservés dans la partie archéologique du musée) et remanier le château médiéval dans l’esprit Renaissance. Le château fut réorganisé, restauré, et agrandi par tous les souverains qui s’y succédèrent.
Ainsi furent construits les couloirs longs de 800 m — de vastes espaces vides dans lesquels Henri 1589-1610) organisait des chasses au renard pour son fils qui représentent près de 135 000 m2 de superficie au total ! Pendant la 2e moitié du XV11e s., une nouvelle façade fut édifiée du côté est : il s’agit d’une colonnade classique longue de 175 m. Peu de temps après, la cour emménagea à Versailles et le Louvre fut mis à disposition des hommes de science et des artistes. C’est ici que l’Académie royale de peinture et de sculpture organisa son exposition annuelle à partir de 1737.
Son point de départ fut la collection de chefs-d’œuvre réunis au cours des siècles par les rois de France.
Ce fut François 1er, grand admirateur de l’art italien, qui l’initia et qui acquit, entre autres, la Joconde de Léonard de Vinci. Le « catalogue » fut considérablement enrichi par Louis XIV et Louis XV, ainsi que par Napoléon qui le compléta par ses butins de guerre. Après la chute de ce dernier, la France ne rendit qu’une partie des œuvres pillées par ses troupes.
Le département des Antiquités mérite une attention particulière : il présente des œuvres assyriennes, étrusques, coptes, mais aussi grecques et romaines. C’est ici que se trouvent les célèbres sculptures : La Vénus de Milo et La Victoire de Samothrace. Quant aux pièces d’art de l’ancienne Égypte, elles sont presque toutes aussi riches que celles du Caire. Cela s’ajoutent l’art islamique, l’artisanat, I ‘art graphique, les sculptures, la diversité et la qualité des expositions qui s’étalent sur 60000m2 sont absolument exceptionnelles.
Les tableaux datant du Moyen Age à 1848 sont organisés selon les pays d’origine des artistes. On peut y admirer des œuvres allemandes, néerlandaises, flamandes, anglaises, espagnoles, italiennes … Les noms des grands peintres s’y côtoient : Cimabue, Giotto di Bondone, Jan van Eyck, Fra Angelico, Sandro Botticelli, Jérôme Bosch, Raphael, Hans Holbein, le Véronèse, El Greco, Antoine van Dyck, Jan Vermeer, Francisco Goya, William Turner. Le musée est particulièrement fier de ses nombreux tableaux du Titien, de Rubens, de Rembrandt et de Léonard de Vinci. La Joconde est sans doute l’œuvre la plus célèbre exposée au Louvre. « La Joconde sourit parce que tous ceux qui lui ont dessiné des moustaches sont morts », écrivit André Malraux à propos de son fameux sourire énigmatique, dans La Tête d’obsidienne.
De nombreux touristes succombent au « syndrome de Stendhal » lors de la visite du MUSEE DU LOUVRE.
L’immense richesse de ses collections peut provoquer un sentiment de saturation, entrainant un malaise, des vertiges et des palpitations.
Il est difficile de croire qu’avant sa modernisation dans les années 1980, le Louvre était très peu visité. La décision de restaurer le musée s’est imposée en 1981. Les bureaux du ministère des Finances, installés dans l’aile Richelieu, furent délogés et la modernisation confiée à Leoh Ming Pei, un architecte sino-américain.
La nouveauté la plus controversée fut certainement la pyramide construite au centre de la cour Napoléon, entourée de bassins triangulaires en granit noir, dont la couleur s’assortit celle des toits de l’édifice. La pyramide est composée de 673 triangles et losanges de verre parfaitement assemblés. Grâce à la transparence du verre, la couleur des murs du palais, vue depuis le vaste hall intérieur, n’est pas faussée et ne perd donc pas sa couleur de miel originale. Cette construction moderne, haute de 21 m, dont les proportions sont celles de la pyramide de Khéops en
Égypte, sert d’entrée principale au musée, qui n’en possédait pas auparavant.
A présent, le musée du Louvre est visité par plus de 8 millions de touristes par an (soit au moins deux fois plus qu’avant sa modernisation), dont 65% sont des étrangers.
L’impressionnant portail de la cour du palais des Tuileries revêt la forme d’un arc de triomphe. Il commémore la victoire de Napoléon à Austerlitz.
Au XV11e s., la cour devant le Louvre accueillait de fastueux tournois présentant des spectacles équestres et militaires (connus l’époque sous le nom de carrousel, d’où le nom du lieu). En 1806, Napoléon y fit édifier l’arc de triomphe du Carrousel sa propre gloire. Orné de colonnes en marbre rose, il est surmonté d’une antique sculpture grecque, les chevaux de Lysippe, volée en 1797 à la basilique Saint- Marc. Après la défaite de Waterloo, la sculpture fut rendue à la Ville de Venise, et c’est le quadrige en bronze commémorant le retour des Bour- bons au trône qui la remplaça.
De l’arc, s’étend une vue magnifique sur la Voie triomphale qui mène le long des Champs-Élysées jusqu’à l’Arche de la Défense.